Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire réunira dans les prochaines semaines le secteur de la fonderie pour examiner son avenir dans le contexte de « transition du véhicule thermique vers le véhicule électrique ». Cette évolution concerne « des milliers d’emplois dans notre pays », a déclaré M. Le Maire au Sénat le 7 avril, en réponse à une question de Mickaël Vallet (PS, Charente-Maritime), qui l’interrogeait sur la situation des Fonderies du Poitou, qui fabriquent des pièces automobiles à Ingrandes.

M. Le Maire réunira à Bercy « l’ensemble des acteurs concernés : organisations syndicales, organisations patronales, représentants des secteurs industriels, pour regarder l’avenir des fonderies en France » et de leurs milliers de salariés, « les accompagner, les soutenir et assurer la transition », a-t-il expliqué.

S’agissant des Fonderies du Poitou, le ministre a assuré que le gouvernement ferait « le nécessaire pour garantir une activité et un avenir » à la production de pièces en aluminium, parce qu’il estime qu’il y a « un marché, des débouchés ». « Il n’y a aucune raison que les Fonderies du Poitou, dans le volet aluminium, puissent être pénalisées par la situation financière du groupe Liberty auquel elles appartiennent », a-t-il déclaré.

La fonderie Liberty Aluminium Poitou fait partie du groupe GFG Alliance de l’homme d’affaires Sanjeev Gupta. Le principal partenaire financier de GFG Alliance, Greensill, a déposé le bilan début mars.

M. Le Maire a rappelé que la fermeture des activités de pièces en fonte, Liberty Fonderie Poitou, avait été actée en fin d’année 2020.

Article sur le site CCFA